L’Alliance poursuit son engagement envers un apprentissage continu qui peut faire progresser notre vision collective de la meilleure santé et du meilleur bien-être qui soient pour toute personne vivant en Ontario. 

Bien que nous ayons toujours été engagés envers la recherche, l’évaluation et l’amélioration de la qualité, nous reconnaissons que nous pouvons en faire davantage dans les centres et dans l’ensemble du secteur pour consolider ces éléments. Le 29 octobre 2020, notre réseau des directeurs généraux a approuvé une réorientation intentionnelle vers un système de santé apprenant. Un tel système réunit les informations de la pratique et de la recherche en vue de les transmettre aux équipes d’une façon utile et significative. Cela engendre des changements dans la pratique qui améliorent les soins.

  • Souhaitez-vous participer à un projet avec nous ou obtenir des données pour votre propre recherche universitaire ou communautaire? Envoyez un courriel à jennifer.rayner@allianceON.org.
  • Demeurez à l’affut des plus récentes actualités en suivant #AllianceONResearch et #AllianceONLearns sur Twitter!
  • Êtes-vous à la recherche du répertoire de nos présentations et publications de recherche? Consultez notre bibliothèque de recherche.

Notre programme de recherche interagit avec le Modèle de santé et de bien-être de deux manières: le Modèle éclaire nos questions et méthodes de recherche, et les connaissances générées par nos recherches fournissent des indications sur la meilleure façon d’opérationnaliser le Modèle et de l’adapter aux contextes locaux. La recherche nous aide à comprendre les populations que nous servons; à déceler les problèmes de santé émergents, comme la solitude et l’isolement; et à évaluer les programmes et services nouveaux et actuels afin de savoir ce qui fonctionne et quelles sont les possibilités d’amélioration.

La recherche nous aide également à raconter notre histoire. Nous savons que le travail de nos membres est extrêmement précieux pour les communautés et les individus qu’ils servent. Pour que nos partenaires et parties prenantes le reconnaissent, nous avons besoin de données claires. Il s’agit de données quantitatives – des chiffres – qui démontrent cette valeur au niveau du système et de la population, ainsi que de données qualitatives –  des récits – qui montrent comment notre travail affecte patients, soignants et professionnels. En partageant nos connaissances par des conférences, des présentations et des publications dans des revues à comité de lecture, nous rejoignons le plus grand nombre de personnes possibles.Notre programme de recherche interagit avec le Modèle de santé et de bien-être de deux manières : le Modèle éclaire nos questions et méthodes de recherche, et les connaissances générées par nos recherches fournissent des indications sur la meilleure façon d’opérationnaliser le Modèle et de l’adapter aux contextes locaux. La recherche nous aide à comprendre les populations que nous servons; à déceler les problèmes de santé émergents, comme la solitude et l’isolement; et à évaluer les programmes et services nouveaux et actuels afin de savoir ce qui fonctionne et quelles sont les possibilités d’amélioration.

Le programme de recherche de l’Alliance est dirigé par la Dre Jennifer Rayner, directrice de la recherche et de l’évaluation. La Dre Rayner est aussi professeure auxiliaire de recherche à la Schulich School of Medicine and Dentistry de l’Université Western. Cependant, à l’instar du travail de nos membres, notre portefeuille de recherche est collaboratif et intersectoriel. Nous collaborons avec plus de 50 partenaires de recherche issus du milieu universitaire, des soins primaires et de la santé publique.

Notre parcours vers un système de santé apprenant a débuté il y a cinq ans et cet objectif est au cœur du travail de l’Alliance depuis 2019. L’adoption formelle de cette réorientation ne constitue pas la fin du parcours, mais bien le début d’une nouvelle phase.   

Voici quelques faits saillants de la recherche récente:

  •  Characteristics of health care related to mental health and substance use disorders among Community Health Centre clients in Ontario: a population-based cohort study. Cet article publié par Jennifer Rayner et des partenaires de recherche à l’Université Western et ICES décrit les clientèles des CSC qui ont des antécédents de maladie mentale et/ou de troubles liés à la consommation de substances. Il compare leurs données démographiques et leur utilisation du système de la santé et les risques associés à la santé à ceux de personnes qui ont des diagnostics semblables, mais qui n’utilisent pas les services des CSC. Cette comparaison révèle que les personnes qui utilisent les services des CSC sont plus jeunes, sont moins susceptibles d’avoir un fournisseur de soins primaires, sont plus susceptibles d’avoir des comorbidités, et sont plus susceptibles de vivre de l’instabilité en matière de logement ou d’autres formes de privation matérielle. Elles utilisent aussi plus fréquemment les services d’urgence et de spécialistes, ce qui est cohérent avec ces autres différences. Ces données montrent qu’il faut effectuer plus de recherche visant à mieux comprendre cette population et à élaborer des interventions les ciblant. 
  • Illustrating the Patient Journey through the Care Continuum: Leveraging Structured Primary Care Electronic Medical Record (EMR) Data in Ontario, Canada using Chronic Obstructive Pulmonary Disease as a Case Study. Cet article publié par Jennifer Rayner et des partenaires de recherche de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) décrit un partenariat de partage de données entre l’Alliance et l’ICIS. En couplant des données structurées de DMÉ recueillies par l’Alliance à des données administratives, ils furent en mesure de décrire le parcours de clients dans le continuum de soins en utilisant le MPOC comme étude de cas. Article publié le 19 mai 2020.
  • Rapport interactif et rapport narratif sur les clients aux prises avec des problèmes de santé mentale et de toxicomanie dans les centres et dans l’ensemble du secteur.L’outil interactif, envoyé aux divers centres membres, fut créé à l’aide de données de l’outil BIRT transmis en 2018 à l’ICIS pour en faire le couplage de données. Il comprend un profil sociodémographique qui peut vous aider à comprendre et à planifier les soins pour les personnes dans votre communauté qui éprouvent des problèmes de santé mentale ou de toxicomanie. Il comprend également des données couplées qui dressent un portrait du parcours des clients au CSC, à l’urgence et à l’hôpital. Cet outil vous permet d’examiner les données de votre CSC et de comparer votre centre à des organismes semblables. Vous pourrez ainsi mieux planifier les soins pour vos communautés en matière de santé mentale et de toxicomanie et faciliter l’échange de connaissances et le soutien aux pairs, et vous pourrez aussi cerner les aspects pour lesquels vous avez mené à bien des réalisations et ceux pour lesquels vous pouvez vous améliorer. Il est accompagné par un rapport narratif (Patterns of Community Care for Mental Health and Addictions) qui résume les principales constatations pour l’ensemble du secteur. Il s’agit du second de deux projets de validation de concept effectués en partenariat avec l’ICIS.
  • Impact of comprehensive care on health care use among a cohort of marginalized people living with hepatitis C in Toronto. Cette étude réalisée par des chercheurs du CSC de South Riverdale, de l’Université de Toronto, de l’ICES, et de plusieurs hôpitaux et partenaires communautaires de la santé, démontre que des soins communautaires complets, y compris la réduction de méfaits, mènent à de meilleurs résultats en matière de santé pour les personnes qui consomment de la drogue et qui souffrent d’une infection à hépatite C chronique. Les participants à l’étude ont reçu des soins complets contre le VHC et du soutien en matière de réduction des méfaits du CSC de South Riverdale, du CSC de Regent Park et du CSC de Sherbourne. Article publié le 12 novembre 2019.Using Equity Data to Improve Cancer Screening in Ontario CHCs.Cette affiche créée par l’équipe de recherche de l’Alliance, Access Alliance et le CSC TAIBU démontre que les CSC remplissent leur mandat d’améliorer l’équité en santé. Généralement, les femmes racialisées et celles à faible revenu sont très susceptibles de ne pas subir des examens de dépistage du cancer du col de l’utérus. Les femmes qui sont clientes des CSC sont beaucoup plus susceptibles que la population en général d’être à jour pour leur dépistage, malgré le fait qu’une bien plus grande proportion des clients des CSC font partie de populations à haut risque. L’utilisation de données en matière d’équité en santé permet aux CSC d’adapter leurs interventions pour leur clientèle locale afin d’améliorer les taux de dépistage. Présentée lors de la 47e rencontre annuelle du NAPCRG en novembre 2019. 

Voici quelques-uns de nos projets de recherche actuels :

  • Soins primaires et lutte contre la COVID-19 : La distanciation physique et le manque d’équipement de protection individuelle (ÉPI) font en sorte que de nombreux fournisseurs de soins primaires gèrent leur pratique par téléphone, et dans certains cas, par courriels et appels vidéo. De nombreux patients craignent de recevoir des soins en personne dans des cliniques et des bureaux de soins primaires. Pour ces raisons, il y a vraisemblablement eu une forte diminution du nombre de visites en personne dans les bureaux de soins primaires, et une augmentation du nombre de consultations par téléphone, par courriels et par appels vidéo. Cette étude examine l’ampleur de ces changements dans la prestation des soins et le changement dans le nombre total de services fournis. 
  • Les soins virtuels au cours de la pandémie de la COVID-19 et les implications pour la prestation des soins à l’avenir : Cette étude utilisera des données qualitatives et quantitatives des centres membres de l’Alliance afin de mieux comprendre comment les équipes de soins de santé primaires communautaires ont fait la prestation de soins virtuels au cours de la pandémie de la COVID-19, les facilitateurs et les obstacles rencontrés, et l’expérience des clients et des fournisseurs.
  • Rx : Communauté : Nous avons récemment terminé un projet pilote d’une année portant sur la prescription sociale dans 11 CSC des quatre coins de l’Ontario. Le projet est maintenant prêt à être déployé à l’échelle de la province. Le rapport final peut être consulté ici. Des études plus approfondies se poursuivent et nous prévoyons que d’autres publications savantes paraîtront au cours de le printemps 2021.
  • Soins dispensés en équipe : Une trentaine d’équipes participent actuellement à des projets de soins dispensés en équipe, sous différentes appellations : SPiN (praticiens en solo ayant besoin d’équipes), PINOT (personnes ayant besoin d’équipes), PACT (personnes ayant accès aux soins de santé) et Expanding Team-Based Care (Élargissement des soins dispensés en équipe). Bien que ces projets diffèrent par leur financement, leur structure et leur portée, ils ont tous deux points communs : accroître l’accès aux soins interprofessionnels pour les patients des médecins de famille de la communauté et participer à un programme d’évaluation permanent pour suivre l’impact des projets et saisir ce qui les rend performants. Une enquête simultanée avec l’ICES est en cours pour mieux comprendre les lacunes dans l’accès aux soins primaires interprofessionnels ainsi que les risques et les besoins démographiques parmi la population ontarienne.
  • L’efficacité des équipes interdisciplinaires et d’autres réformes des soins primaires en Ontario : Cette étude financée par l’IRSC vise à évaluer l’efficacité des soins primaires introduits en Ontario au cours des 15 dernières années, en ce qui concerne les coûts de santé, l’utilisation des urgences, les hospitalisations et la mortalité. L’étude se penchera sur la transition de la rémunération à l’acte vers des modèles de soins en équipe.
  • Santé des réfugiés et des nouveaux arrivants : Nous participons à six études simultanées sur la santé des immigrants et l’accès aux soins de santé chez les immigrants et les réfugiés en Ontario, ou encore nous offrons l’accès aux données. Avec des partenaires de recherche du Centre de toxicomanie et de santé mentale, de l’Université de Toronto, de l’Université Ryerson, de l’École de santé publique Dalla Lanna, de l’ICES et du Wellesley Institute, nous examinons l’utilisation du système de santé, les inégalités en matière de taux de dépistage du cancer et d’accès aux soins pour les maladies chroniques chez les immigrants et les réfugiés en Ontario. Nous cherchons également à savoir si le supposé « effet de l’immigrant en santé » est toujours valable et s’il englobe les soins en santé mentale. Cette recherche nous aidera à défendre des politiques équitables et efficaces pour répondre aux besoins en matière de santé des nouveaux arrivants au Canada.
  • Étude sur le dépistage de la pauvreté et les déterminants sociaux connexes, interventions pour l’enrichissement des connaissances dans le domaine, et liens à des ressources (SPARK) : Cette étude, financée par l’IRSC et d’une durée de quatre ans, facilitera l’élaboration d’une norme canadienne pour la collecte de données sociodémographiques et l’identification des besoins sociaux dans les soins primaires. Un projet pilote intégré sera suivi d’un vaste essai contrôlé aléatoire d’une intervention de lutte contre la pauvreté.
  • Besoins de santé complexes, santé mentale et toxicomanie : En plus des études décrites ci-dessus sous Rx Communauté et Santé des immigrants, nous participons à un certain nombre d’études qui explorent l’intersection de la complexité médicale, de la santé mentale et de l’utilisation des services de santé. Avec des partenaires de l’Hôpital SickKids, de l’Université Western et de l’Université de Toronto, nous examinons comment les Ontariens ont accès au système de soins de santé mentale, à quels obstacles ils sont se heurtent et dans quelle mesure les soins primaires dispensés par une équipe interprofessionnelle peuvent aplanir ces obstacles à la santé des clients ayant des besoins complexes. Avec nos partenaires de recherche de l’ICES, nous étudions aussi l’efficacité avec laquelle le système de santé répond aux besoins en santé mentale des membres des communautés des Premières Nations.

Voici comment nous communiquons nos apprentissages : 

Nous publions sur notre bibliothèque de recherche en ligne  (en anglais) des liens aux études au fur et à mesure de leur parution et de leur présentation dans des congrès.

Nous sommes aussi à l’élaboration d’outils qui nous aideront à communiquer nos connaissances avec les décideurs, les membres de l’Alliance et le public de manière efficace et accessible. Nos membres pourront utiliser l’information pour mettre en œuvre des initiatives concrètes et nous pourrons l’utiliser pour continuer à revendiquer pour de meilleures politiques de santé publique. Cela comprend une série de webinaires présentés à l’heure du midi, au cours desquels des chercheurs, des membres de l’Alliance et d’autres intervenants transmettent leurs connaissances empiriques et pratiques à d’autres membres de l’Alliance et à d’autres acteurs du secteur de la santé. Des tables rondes sur les groupes et les programmes en ligne et les soins de soutien pour les personnes vivant dans des établissements collectifs dans le contexte de la COVID-19 (les deux en anglais) furent parmi les récents webinaires présentés. 

Notre rapport de recherche 2016-18 (en anglais) propose un survol des projets de recherche menés de 2015 à 2018. Un rapport comprenant les projets de recherche réalisés de 2018 à 2020 sera publié au printemps 2021.    

Voici comment demeurer en contact avec nous:

Si vous souhaitez en savoir plus sur notre programme de recherche, participer à un projet avec nous ou obtenir des données pour votre propre recherche universitaire ou communautaire, envoyez un courriel à Jennifer Rayner à jennifer.rayner@allianceON.org.